Tueur à trottinette à Grenoble : le cabinet saisi par la famille de la victime
- Julien Plouton
- 25 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 avr.
Fin d'été 2024, Grenoble suffoque sous le poids de la violence ambiante, déjà plusieurs fusillades ont éclaté pour divers motifs : trafics d'armes, drogues, rivalités entre bandes adverses ou encore entre particuliers.
Le cabinet PLOUTON vient d'être saisi pour assurer la défense d'un homme victime d'une tentative de meurtre et dont le père, qui se trouvait à ses côtés, a été mortellement touché par plusieurs projectiles d'armes à feu.
Le tireur, qui semble-t-il appartenait à la communauté albanaise, a pris la fuite à bord d'une trottinette électrique, lui permettant ainsi d'échapper à son interpellation.
Notre client souhaite aujourd'hui connaître la vérité sur les motifs de ce passage à l'acte.
Démarche juridique
C'est la raison pour laquelle le cabinet a régularisé une constitution de partie civile par voie d'intervention devant le juge d'instruction afin d'obtenir l'accès au dossier, solliciter la réalisation d'actes d'instruction et faire auditionner rapidement notre client.
L'article 87 du Code de procédure pénale prévoit en effet qu'une victime directe ou indirecte puisse se constituer partie civile a tout moment au cours de l'instruction. Ce qui lui permet ainsi d'acquérir la qualité de partie à l'enquête puis au procès et lui confère des droits comme la possibilité de solliciter la réalisation d'actes d'instruction supplémentaires tels que des actes techniques, des auditions ou encore des confrontations.
Notre approche
Le cabinet prône une démarche proactive, car trop souvent les victimes sont laissées pour compte dans les procédures criminelles. En effet, en cas d'absence de démarches de la part de leur avocat, il arrive régulièrement que les victimes soient laissées, pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, dans l'ignorance la plus totale des investigations et parfois même des interpellations de suspects mis en cause.
Or, cette ignorance parfois volontaire de l'institution judiciaire peut s'avérer extrêmement contreproductive car les victimes, directes comme indirectes, peuvent détenir des informations particulièrement précieuses pour l'avancement de l'enquête.
Il nous semble aussi particulièrement important que le juge d'instruction, en charge du contrôle et de l'avancée d'une enquête, puisse rapidement rencontrer les victimes, garantissant ainsi qu'elles ne soient pas oubliées dans le processus décisionnel.
Une enquête judiciaire ne peut se restreindre à une simple succession d'actes techniques formalisés par des procès-verbaux vides d'émotions, elle se doit d'être une véritable incarnation qui passe nécessairement par une rencontre, une confrontation des hommes et femmes en charge de l'enquête avec la souffrance, les interrogations et parfois les réponses des victimes et des familles de victime.
Si vous êtes confrontés à une situation similaire, notre cabinet peut vous accompagner afin de préserver vos intérêts.